mercredi 17 mars 2010

mardi 1 janvier 2008

7 réflexions d'origines diverses

L'important, dans la vie, c'est d'avoir un bon cœur et ne pas avoir faim.

Une dame avec laquelle je bavardais, en attendant l'autobus, le 4 décembre 2007



Si haut soit le trône sur lequel on est assis, on n'est jamais assis que sur son cul.


Michel de Montaigne



La souffrance d'autrui est un songe.


Monsieur Corinus, papa d'Etiennise Abassan



Il faut apprendre à voir, comme en musique on apprend à entendre.


A.Stevens



Le génie est une longue patience.


Rene-X. Prinet
Artiste peintre, Chef d'Atelier à l'École des Beaux-Arts



Bien et vite, ça n'existe pas.


Phrase que m'a dit un artisan, qui travaillait mal et vite.



L'expérience est une lanterne qui n'éclaire que celui qui la porte.


Entendu, il y a quelques années, en Corrèze, et attribué à Momo.

lundi 31 décembre 2007

Quelques citations.

Demandes beaucoup à toi-même et attends peu des autres, comme ça, beaucoup d'ennuis te seront évités.

Lao-Tseu


A une dame qui lui demandait si c'était facile ou difficile de composer un opéra, le compositeur Reynaldo Hahn répondit : "Madame, la question est mal posée. Ou c'est facile, ou c'est impossible."


L'idiot qui regarde un lac, voit un lac. Celui qui cherche, qui regarde un lac, voit plus qu'un lac. Le sage qui regarde un lac, voit un lac.

Sagesse Zen

LE LOUP ET LE CHIEN.

Un loup n'avait que les os et la peau,
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
L'attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l'eût fait volontiers ;
Mais il fallait livrer bataille,
Et le mâtin était de taille
A se défendre hardiment.
Le loup donc l'aborde humblement,
Entre en propos et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu'il admire.
« Il ne tiendra qu'à vous, beau sire,
D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, haires, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? rien d'assuré : point de franche lippée ;
Tout à la pointe de l'épée.
Suivez-moi. Vous aurez un bien meilleur destin. »
Le Loup reprit : « Que me faudra-t-il faire ?
- Presque rien, dit le Chien : donnez la chasse aux gens
Portant bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son maître complaire :
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons,
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse. »
Le Loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
« Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose.
- Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
- Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ?
- Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. »
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor.

Jean de la Fontaine
Fables : Livre I (V).